Marc, Frandy et Julio sont trois amis qui aiment parler de tout et de rien. Ils habitent le même quartier. Comme d’habitude, ils sont assis sur les gradins du terrain de basket-ball situé près de la place. C’est un après-midi décoré par les derniers rayons orangés du soleil couchant. Ils parlaient de la pandémie due au Corona Virus, championne de la coupe du monde des maladies en 2019. Ils avaient presque fini de détailler cette affaire quand une jeune femme, avec un visage angélique, un corps parfait, une démarche en cascade, portant une mini-jupe assez trop courte a attiré leurs attentions…
Frandy: Nom de Dieu! Mais quelle démarche d’enfer! Elle vient du ciel. Je n’ai pas le moindre doute…
Marc: N’ose même pas regarder cette gonzesse mon pote. C’est une mère. Elle a peut-être même deux fils!
Frandy: Sans blague! Tu dis ça pour m’empêcher de chasser ma proie. Ne sois pas ridicule, c’est moi le number one, chasseur de belles dames dans ce quartier. Mets-toi bien ça en tête cher ami.
Julio: Marc dit la vérité Fran, je m’souviens l’avoir vue faire vacciner son enfant à la clinique.
Frandy: Hum ! J’déteste regarder des femmes devenir mères prématurément.
Marc: Faut pas la critiquer pour être mère, tu en as une aussi. Comme a dit l’autre, c’est à chacun son tour.
Frandy: Pourquoi sommes-nous en train de parler de maman ou de mère? Parlons des meufs de préférence….. Zut! Elle s’éloigne, on va la perdre les gars!!!
(Éclats de rire)
Julio: Dites, pendant qu’on y parle, la fête des mères approche!
Marc: Je vois. Et qu’est-ce que cela peut faire?
Frandy: Oui, comme dit Marc, je ne vois pas où tu veux en venir notre cher Julio!
Julio: Vos mamans, vous n’allez rien les donner en guise de cadeau? Je crois qu’elles ont droit à un geste affectif en ce jour précis qui ne tardera pas à arriver.
Frandy: Hum!
Marc: De toute façon, cela ne me concerne pas. Je n’ai jamais connu ma mère. La femme qui m’avait adopté est morte. Cela va faire… 5 ou 6 ans je crois.
Frandy: Comme c’est touchant! Le morveux Marc qui parle de souvenir maternel. Wouaw ! T’es sérieux là ? (Rires)
Marc: Si tu continues à m’embêter, tu recevras mon poing à la figure négro.
Frandy: Surtout évite de ne pas te faire poignarder par un après-midi aussi beau et calme. Tu ne veux pas signer ton arrêt de mort là tout de suite j’espère?
Julio: Calmez-vous messieurs… Alors, on va acheter quoi cette année pour nos mères?
Marc: Vous allez acheter! Moi, je vous accompagne. Question de vous éviter de faire les pires conneries.
Frandy: Je m’en fous de tout ça bordel. Chaque année on n’est pas obligé! N’importe quoi!
Marc: T’as peut être raison…
Julio: Oh! Pas ça les mecs! Il faut absolument que nous offrons quelque chose à nos mamans!
Frandy: Eh bien quoi? Tu veux nous faire la morale? Je vais t’dire un truc moi: il se peut que m’man n’accepte rien d’moi. Voilà de cela trois mois que je l’ai jamais appelé.
Marc: Bon sang! Tu délires ou quoi? Qu’est ce qui t’passe par la tête pour agir ainsi avec ta mère?
Frandy: La ferme negro…
Marc: Elle t’a donné la vie j’te signale!
Frandy: Hé, j’ai dit de fermer la boîte!
Julio: Bon! Ça suffit les mecs. On dirait qu’on est tous parti du mauvais pied. Il va falloir trouver quelqu’un qui peut nous aider à arranger tout ça.
Marc: T’as peut-être raison sur ce coup-là.
Frandy: En parlant du loup….
(Le Naturisme passait par là.)
« Pensées me traversent la tête; penseur que je suis. Idées me tapent sur le système, des missions que je dois accomplir. Autant que ma plume pourra parcourir les océans rectangulaires, plates, blanches et opaques connus plus précisément sous le nom de « papier, » je cesserai pas de vous proposer et de vous faire part des écrits peints en mon intérieur. »
Le Naturisme: On pense tous à la bombarder de cadeaux et de fleurs lorsqu’enfin arrive malencontreusement le dernier dimanche du mois de mai; on fait les pires sacrifices, inimaginables même, pour lui apporter des plats venus d’Espagne ou d’Italie. Pourtant elle était là pendant 365 jours en train de patienter pour recevoir un simple câlin, un baiser affectueux de votre part, un bonbon… Malheureusement, elle n’avait rien reçu. De nos jours nous ne faisons qu’attendre l’argent pour tout faire, or l’humanité construite sur les valeurs est quelque chose qui n’a pas de prix. Savez-vous combien coûte un minimum de respect ? Quel est donc le prix de la reconnaissance ?
On pense qu’elle est toujours là et qu’elle veut seulement notre bonheur, notre réussite, pas du tout! Un peu d’attention aussi lui fera l’un des plus grands biens du monde. Un peu de bonbons aux chocolats mettra sur ses lèvres le sourire de la lune qui apparait dans un ciel obscur.
Une Mère est un rayon de soleil qui se noie dans les profondeurs de la mer pour sauver ses enfants quand elle remarque qu’ils sont en danger. Ainsi, la réciprocité devrait être de mise, au quotidien. Profitez du présent!
Sur ce, Le Naturisme salua les gars et s’en va comme un ange qui disparaît dans l’opacité nuageuse…
Partagez le texte pour témoigner votre reconnaissance aux mères et ainsi fêter avec elles, en familles !
Dédicaces à ma très chère maman Lumane PLACIDE !
Arthur ALCINOR
Le Naturisme
Arthur ALCINOR est étudiant en psychologie, un communicateur, slameur, écrivain, blogueur et poète. Avec son penchant pour l’entreprenariat, il est un actionnaire-investisseur et responsable des ressources humaines à Skini Antrepriz. Egalement un co-fondateur et lecteur critique de Lire Au Max. Il développe une passion ardente pour la musique et compose/corrige des textes pour les artistes au sein de Stanp Music. Il pratique aussi le marketing relationnel via diverses entreprises. Arthur fait partie de ceux qui croient qu’on peut changer la façon de penser pour changer la façon d’agir. Sa passion pour l’art lui confère le slogan « Entre le rêve et la réalité. »
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