Cinq Ans avant les quatre cent cinquante années de l’existence de la ville de Fort-Liberté, l’aire de la rédaction de l’acte de l’indépendance d’Haïti datée le 28 novembre 1803, d’après la FENAMH[i], ses génitures se lancent, à corps et à cris de joie, à promouvoir sa 450ème année de sa fondation, nonobstant l’inhumanisme de nos politiciens qui la submergent dans l’obscurité, l’inflation et les manques d’infrastructures de toutes sortes, à la vue du monde et celle du reste de la République; ils ne tardent pas à placer au cœur de cette promotion : son Arc de Triomphe en l’imprimant soit dans leurs boucles d’oreilles ou leurs maillots; son maintien de l’ordre et la sécurité ; son exempt de saleté qui la fait hisser au top des villes de cet acabit; ses sites touristiques notamment le Fort Saint Joseph qui fût construit à l’époque coloniale par les nouveaux libres ; ils se déclarent, de toutes ces raisons, fiers (es) de la cité et nous laissent croire que tout ce qui s’y passe est normal. Pourtant, s’il nous faut une description à fond, on aura certainement, grâce au truchement de son développement, une autre face cachée qui augmentera sa fierté et qui fera bénéficier à ses habitants le service effectif de ses potentialités. En effet, en quoi pourrait on explorer cette face cachée qui, à première vue, est la meilleure ? À qui le tort est destiné, si cette face est encore inexplorée ? De Telles questions, les idées s’enchaînent afin que la lumière soit fusée.
Les dispositions nécessaires qui sont à prendre en vue d’assurer le développement d’une commune ne peuvent pas ne pas être en rapport avec ses potentialités c’est à dire, il faut prendre en compte tout ce qu’elle a comme point fort afin d’en tirer profit. Quant à la nôtre, on en a trois grands : le Fort Saint Joseph, la pêche et l’agriculture. De ces trois, le changement est à deux mètres dans la mesure où l’on a vraiment une véritable application stricte de l’article 32-7 de la constitution Mars 1987 amendée en mai 2011 qui stipule : l’État doit veiller à ce que chaque collectivité territoriale soit dotée des établissements adaptés aux besoins de son développement. D’où, pour éviter les difficultés auxquelles les pescadous font face comme la pénurie des matériels essentiels à la pêche, un long voyage à bateau pour arriver jusqu’au pays voisin à cause d’un manque de formation engendrant la rareté des fruits de mer chez nous, une école de pêche doit être mise en place. Cela assurera aussi une meilleure formation qui les aidera à mener bien cette activité de pêche. En outre, pour ce qui est de l’agriculture, la même obligation est faite, la commune doit être dotée d’une école agricole et également d’une boutique agricole gérée et subventionnée par l’État. L’une qui prendra en charge la formation des fort dauphinois, et l’autre qui les permettra de trouver plus facilement et avec un faible moyen les produits relatifs à leur champ.
Quant à la dernière de nos trois potentialités susmentionnées, le Fort Saint Joseph, un patrimoine culturel et historique, il est d’obligation aux autorités concernés de le garder en vie afin que l’histoire se maintienne, le réaménager pour qu’il attire de plus les touristes, et y organiser des activités surtout dans des dates historiques, à caractère culturel et artisanal.
En conséquence, tourner face à ces trois grandes potentialités susmentionnées ainsi que les moyennes non insérées dans le texte comme l’artisanat et le commerce permet en une seule et longue phrase de tirer l’inférence que le développement de la ville d’Henri 1er qu’il fût lui-même, lors de son règne commencé le 26 mars 1811, baptisé sous le nom de Fort Royal, d’après Haïti Référence[ii], est possible et aisé à aborder. Il revient tout simplement à nous de faire sous cette forme sa promotion non pas parce que la première est superfétatoire mais de préférence celle que l’on vient de présenter, dirais-je, serait beaucoup plus efficace.
Il revient aussi à bannir nos intérêts personnels afin d’imposer ce point comme l’un des objectifs les plus essentiels devant figurer dans le programme des politiciens qui, de leur part, doivent prendre conscience d’eux-mêmes et de notre situation importune dont ils sont créateurs et doivent également viser l’intérêt collectif où nos différents besoins font loi. Ainsi, la 450eme année de l’existence de notre ville pourrait marquer le début d’une ère nouvelle, celle de son développement et de toutes autres faisant partie de la République.
Mon dévouement à moi à travers ces écrits la fait sentir et vous, à quoi va vous servir votre lecture ?
Luvenska Néo POMPILUS
Sources
[ii] https://www.haiti-reference.info
Étudiant en sciences de l’éducation à l’université Publique du Nord’Est à Fort-liberté (UPNEF) et hanté par la bonté de la lecture et de l’écriture , Luvenska-Néo tient à inciter ses pairs à mieux comprendre leur existence grâce au meilleur de la pensée écrite.
C’est un très beau texte, je te félicite franchement je ne sais quoi dire bonne continuité tu vas briller cher
Bon travail mon frère et bonne continuité
Broh c’est un beau texte, l’application de ce texte à l’heure pourrait le commencement de notre nouvelle ère de changement, de prospérité et d’évolution à l’égard du monde pas seulement pour notre belle commune mais plutôt pour notre cher Haïti. Je salue fortement ce merveilleux texte mon écrivain, mon frère Ka-Néo!!!👏👏👏👏👏
Frère, merci pour le texte, je m’y retrouve beaucoup, j’aime toujours le dire, tu es un Héritage mon frère. J’espère que le monde intellectuel, votre entourage profite de vous. 🧠🧠🧠😃😃 ( Bon Bagay ti bèt anm)
Très beau texte Bro, Félicitations
Bon travail collègue,que Dieu vous protège abondamment pour cette illustration….
Mes compliments mon frère, pour ce beau texte